O'Babeltut

El Bailè


EL BAILE
Mathilde Monnier et Alan Pauls

Le BAL. Trois lettres pour un vaste monde.

La chorégraphe Mathilde Monnier et l’écrivain argentin Alan Pauls créent El Baile en s’inspirant du spectacle culte des années 80, Le Bal de Jean-Claude Penchenat et le Théâtre du Campagnol, qui contait l’histoire d’une France populaire sur quarante ans à partir de la Libération, et qui fut ensuite porté au cinéma par Ettore Scola.

Ce Bal, ils le transposent à Buenos Aires, de 1978 à nos jours.
L’année 78, celle du mondial de foot, des événements politiques de la junte au pouvoir, mais aussi celle de Kontakthof de Pina Bausch. Buenos Aires est la ville de la danse, de la samba à la techno, où Maradona lui-même dansait, en quelque sorte, le tango.
El Baile y puise les mythologies argentines et les corps chargés d’histoires. Ces corps fatigués, sportifs, éclatés ou qui résistent, ces corps transformés, appareillés, transfigurent l’Histoire dont ils révèlent les faces cachées. Et sur la scène de bal, ils sont aussi ces dégaines, ces looks, ces personnages apprêtés montés de toutes pièces pour approcher l’autre, et qui finissent par craquer dans une danse heureuse ou malheureuse. Car dans l’Abrazo il s’agit de s’ouvrir à l’autre, d’être ensemble pour former une unité et tenter la magie d’opérer.

Le mot du Babel

Danser encore et toujours, l’histoire, la petite et la grande, ici, ailleurs, hier et demain. Pas besoin de mots, tout se dit et se comprend…

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